Aux années veules que le temps parsème le long de l'allée des arbres premiers. A la pointe des romances clichés paradisiaques élucubrés l'eau se fait de plomb blanc. Ma jupe est en dentelles la vie la soulève de ses lèvres sensuelles. Un bonheur de commisérations feintes étale vertueusement le déroulé des rubans gris de l'esprit. Il y aura du pain dans l'écuelle les chiens pourront venir comme irruption sauvage sur le chemin en balcon. Nous, les compagnons du lever de lune arborant les colifichets du très-bas sommes de glace à savoir trop savoir. Servir le monde d'un jus de courge sucrée amène le désir en ses détours. Pommade rêche à l'aube des portails hermétiques mène aux pièces closes abandonnées. Au carrefour juste un éclairage de circonstance au cirque les lumignons du matin. Manger la crosse des fougères errance rare sans forfaiture quand passent les cigognes. N'être pas seule dans ce tunnel sombre du retour à la mère mon amour vertigo désopile. S’asseoir paisible aux scintillements voué le regard équinoxe. Murmures disjoints entre les sept rayons que la Victoire inflige au Grand Être immobile. Il est une foi tenace que les clichés découvrent aux cingles de l'oubli. Oh mes petites choses abandonnées ne retenez de moi que la suite à vivre. J'ai été jeune parfois. 661
Category Archives: Sepitema 2020
Menus éclats de voix
Menus éclats de voix pour dire que l'on est vivant et qu'importe sa propre vie si l'entrechat est présent danse au dessus d'un lit de narcisses au printemps d'une collation avec le beau décollation du mental en osmose avec la rencontre avec ce qui est là vers l'élévation de Soi. Au souci d'être vrai sans le souci d'avoir à le montrer en ascension douce cette curieuse vie sans cul ni tête si ce n'est le devoir de refléter le manque et la quête sans que paraisse la rive opposée dans le silence du sans-regret. 660
Des traces dans le sable
Je n'étais pas disposé à laisser ces traces dans le sable les aiguilles de genévrier piquaient la paume l'enfance dardait ses yeux vers le Plomb du Cantal tant que la main tendre se posait sur son épaule. On avait arraché la tête des chardons le petit berger courait derrière le troupeau qui avait pris la mouche les gerbes portaient lourdes sur le grand pailler l'arc - en - ciel levait un sourire discret derrière le talus. Je tenais le bâton fermement pour remonter les vaches de l'abreuvoir écrire des signes sur la terre nue et le faire siffler dans l'air. Grand'mère fuyait son cancer en sortant dans la froidure gourmander son homme de faire trop travailler le petit. Le coq avant d'être saigné comme il fallait avait battu des ailes avec vigueur et quelques gouttes de sang hors le bol embrasaient les galets de l'écurie. Crier n'était pas mon for les gamineries n'avaient pas lieu d'être fouetté par la consigne était mon dû au gré de l'averse froide de cette fin d'été. Les petits bateaux d'écorce de pin voguaient sur la flaque d'eau de la route le vent tapait les volets contre la pierre noire il y avait foule d'esprits en ce lieu. Le plat de lentilles se déchargeait de ses cailloux auprès du feu de cheminée où séchaient les linges de cuisine. Mettre ses sabots et quatre à quatre monter l'escalier sonore vers la chambre aux rats pleine de l'odeur du porc salé. Le vent agonisait en s'engouffrant par les trapilloux du grenier Pierrot allait partir pour l'Indochine vers cette jungle mille fois évoquée sur le lino de notre chambre parisienne ma sœur et moi. 659
Clepsydre à l’harmonica
Clepsydre à l'harmonica au condominium des actions de demain passation de pouvoir en sous-main il n'est de tentation d'esprit que la prise de risque du sens à venir. Sur la terrasse au vent qui va aux pensées qui réverbèrent dansent les lucioles passantes sans reflet. Sur le devant cadenassé de lumière sur le derrière effrayé par la messe champêtre il n'est de douce trêve tournant les pages d'un livre d'images que la moquerie des mots qui rient. Saoulé de remontrances à la merci de ce qu'on dit plume d'aigle planté en pleine face la rougeur carnassière de nos joues d'albâtre se joue du conglomérat des traces de vie. Entrer au grand saloir des choses que l'on garde prendre soin du son de l'écho voler au chevet des bricoles d'espérance tout est benoîtement soi. Le gémissant appel des chorégies l'agonisant essor des requiems la frappe scandée du clocher de notre enfance au déversoir nénuphar d'un silence la muse est là sifflotant sa limonade. Passeront les étourneaux par troupes effarouchées monteront aux pinacles la proie et l'ombre des yeux mystérieux de la sphinge éternelle dardant à compte d'auteur les menus débris de nos sollicitudes. Ne nous marions pas soyons le senestre et le dextre de l'épée de louanges for des impasses et des colifichets soyons l'enchantement simple. 658
Téké du mas des roches
Téké du mas des roches sur la garrigue sèche la caresse oscillante des lavandes accompagne le jour qui tombe. Sur les genoux de la patronne le chien Obiwane se la fait belle gueule ouverte et langue pendante. En passant par là les cheveux rebelles et l'œil farouche augurent d'un bel automne. Chute des marrons sur la dalle de basalte bogues éclatées et poussière levée les enfants s'encanaillent. Au creux du canapé sourd aux cris outragés tu compulses et accrédites la complicité d'échanges francs. L'accordéon gouailleur soulève la joie et la romance près du tam-tam de l'entrée que garde Joé. Et l'acier au plat du pied la sciure ronge les poches de sueur craquelée chapeau ferré à large bord. De nos mains mouchoir agité de par le monde accueillir le soleil couchant. Il n'est d'argent que le menton de mère grand de poussière d'or étoilée parsème sur la murette. Croquez la saucisse dans sa moutarde brune papotez en cadence chemise ouverte et chique au coin des lèvres. Permets lui de revenir sois le fanal des travaux et des jours sur le front du bonheur à l'heure dites. Balance balance la chaise des quatre saisons sur la terrasse de bois peint au son des pics épeiches. Riez messeigneurs de la plaine du crépu de leurs rires s'exhale l'odeur des noix pilées sur un air de bastringue. Téké se plaît à la bricole vraie en cette lumineuse aventure aux rhizomes des choses simples. 657
Pleine face et Puce des neiges
Pleine face et Puce des neiges se rencontrèrent au monastère c'était sur terre lors la monade absolue remontait le cours du temps. Au frisson de minuit la bascule s'effectua profonde entaille sur la frise des ans où monter le sac de blé croquenots raclant la planche usée. Ne vous moquez pas de ce pauvre marionnettiste à tirer les fils de la mémoire sous le ciel des rapports humains sa chanson est de miel sous le Lubéron au printemps. Telle comptine faisant claquer ses membres s'ouvre le chemin des chênes par la pensée et le sainfoin vers l'odorante fenaison du feuillage crinquebillant. 656
Ce m’échappe et me fuit
Ce m'échappe et me fuit cette ombre dernière effondrement des preuves à tout sujet choisi. Il me sied d'être las au couchant de l'esprit aux criques sifflantes d'un vieil océan. Et je n'ai rien rien que le pleur de ma mie sous la tonnelle pour respirer la nuit. Fusion du temps aux arbres courbés ceints de brumes au creux des vagues grises. Aimer d'un suçon éternel la mèche de vie que chantent les cigales d'une stridence inouïe. S'il me faut retenir ne serait-ce que linceul à la porte du temple emmène-moi Seigneur. Vide de sourires aux vents offert le silence de l'allée des hêtres reflète le poème dernier. De par l'infini d'un ciel de traîne devenir la fuite vernaculaire filant à perdre haleine sur le dévers des métaphores. Des voix dans le lointain en cette tourmente où meurt le cheval efflanqué revenant de mission. Retour sans louange à la Source première sonnent les cloches galoches à la main. Retournement des officiants vers leurs caches mystérieuses en la montagne aqueuse des souvenirs céans. 655
Père et mère de concert
Père et mère de concert marchaient en abondance de mémoires quand surpris en leurs ébats de tendresse épelée ils m'enjoignirent de relever le gant auprès des amis de la Rencontre. Retenez cet élan soyez la mèche sans barguigner pour plus de gratitude encore en cette vie mineure des carreaux de vichy se découpant au ciseau de l'œuvre contenue. Qu'un frisson libre époumone ce travail sur soi que l'ancienne forme accompagne au soir d'été la retenue à la source sujette de notre contrat d'amour. N'émargez pas au contentieux des choses vaines soyez le solidaire des vies majeures apte à enjamber la faille de l'évolution apte à densifier le règne du beau au sémaphore des sagesses principielles. 655
L’hirondelle et le dogue
L'hirondelle s'est posée et le fil a déroulé sa munificence au fond des chablis. L'hirondelle elle-même ronde et belle toutes ailes déployées a franchi la limite. L'hirondelle s'est blottie sous l'auvent havresac posé là tempête aboutie. Vivement encline à scintiller l'hirondelle s'est permis le vol asymptomatique au passage de l'Unique. Épuisant sa ration de viande épaisse le dogue s'est tourné vers l'incendie du temps et de l'esprit contigus. Sous la sécheresse du propos nous aurions dû corréler le message de l'hirondelle qui signe son vol d'outrances verbales avec le haut cèdre célébrissime interprétant avec désinvolture le cri de la marmotte sur un air de valse musette. 654
Le tendre amour des choses simples
Vie filasse des moments accoquinés au temps qui passe. Carder la laine recentre en la fibre l'eau et la lumière. Fluescence des souvenirs au gré des algues mouvantes le souffle froissé de la plage. Pelage gras des poneys de la mer leurs sabots cliquettent. Se répandent les serpentifères coulures d'arborescents grimoires. Au tissage tout recommence les fils se chevauchent le point de croix clignote. Dégager la plante de sa gangue terreuse porte l'offrande à la vie. D'entre les dendrites le fonds de l'univers se creuse vers de troublants trous noirs. Auprès du pommier les abeilles bousillent le tendre amour des choses simples. 653