L’arbre blessé

De plongée en plongée
Par la fenêtre ouverte
L’arbre soumis à la trace
S’est démarqué jusqu’à libération
Des scories de l’avenir

À l’heure du passage.

Ohé matelot !
Barre à droite
En l’état d’éveil
Il s’est associé au mouvement
De l’air et du vent mêlés
Amour et Joie de sa vraie nature.

Songe paisible
En l’absorption des données
Il a recouvert de son écorce
Le forçage des attaches
La mécanique des outrages
Au libre-arbitre de l’impensable.

Foule floue
Aux fleurs récipiendaires
Vous brossez d’un geste équanime
L’allongé des nuits
Au piège même de l’infini
Sans émotions ressenties.

Éparpillés
Devant le but en soi
Vous vous êtes permis
D’écraser de l’ongle
La particule hallucinée
Des effets de l’ombre.

Tout est neuf, tout est parfait
Il n’y a de souffrance
Que la bienveillance absoute
Piège où déchirer son filet
Devant l’espace immaculé
De notre destinée.

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Tuku atu ha Tali

He ʻikai pulusi ho tuʻasila ʻīmeilí. ʻOku fakaʻilongaʻi ʻa e ngaahi konga (field) ʻoku *

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