Au bord de la rivière

 Au bord de la rivière    
il l'avait giflée
et elle s'était jetée à l'eau.

D'abord éberlué
il l'avait rejointe
et ramenée sur la berge.

Entrouvrant le sillon
il avait déposé la graine
comme l'éveillé se lie à son insomnie.

Puis elle s'était envolée
pour que le balancier de son horloge
soit l'âge d'or généreux.

Délivré, l'incendie
finissait de dévorer la pensée
mémoire de souffle frais.

Ecoutez
et prenez garde
la chair parfois mystifie les vents opposés
pour gagner l'éther d'une flottille de libellules
que la caresse des roseaux
fait se dandiner
à l'heure de la beauté hauturière.

Naît alors l'Insensé
l'âpreté des mains calleuses
que les cœurs voltigeants capturent
à couvert
au vertige des miroirs
heureuse respiration d'un même combat
quand passent les oies sauvages.


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Tuku atu ha Tali

He ʻikai pulusi ho tuʻasila ʻīmeilí. ʻOku fakaʻilongaʻi ʻa e ngaahi konga (field) ʻoku *

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