Seul au pas de porte se trouver entre vivants et morts à la proue du navire couvrant un avenir incertain sous les patères du vestibule vêtements dépareillés par l'errance obligée .
Claque l'oriflamme le temps qui cogne offre ses parenthèses au crépon de nos plaies sans qu'apparaissent les coquelicots de l'enfance mariage éternel d'avant le grand chambardement .
Dans l'auguste fissure en attente du jour d'une marche lourde s'en va le vieil homme sur le chemin poussiéreux des souvenirs à venir accueil radieux se détachant du trop connu . Alors offerte cet embrasement des couleurs à pleines brassées aspiration enchantée de nos pas comptés sur le gravier crissant de la douce venue de ton sourire .