Énergie de l’humide Au torturé de l’arbre Avons appris à sortir de notre pré carré Pour formule non scientifique Emmancher l’avenir à coups d’étrille rêche.
Il n’est de raison Que l’arrivée des trains en gare Quand le jet de vapeur oriente Le système bielle-manivelle Vers une vision ouverte du monde.
Le désir non arrêté Des courbures de l’esprit Amène à croire Qu’à la houppe du pin La grâce est dans l’accord de nos rythmes.
Pliure circassienne Seul le trésor de la patte du vent Nous comble Après nous avoir vidé de nous-même Sur ces chemins de montagne.
La voie est abrupte Grimper nous sauve des outrages Pour dans l’instant Verser hors du temps De commencement en commencement.
Conscience des consciences Un pas de plus et nous basculerons Dans le grandir de l’être Pour sortant de la normose S’incarner dans un silence « virginal ».