La poésie c'est direc'est rire du rienc'est partir sans se retournerpour que la vérité advienne. La poésie accrochée au Levantrefait les gestes d'antanen guettant par le trou de serrurel'arrivée du printemps. La poésie c'est attendrec'est atteindrec'est attenter aux bonnes mœursen soupçonnant le mal d'être de la partie. La poésie c'est le claquement secd'une fin de partieoù restent après la représentationles diamants purs du néant. La poésie c'est la terreet le ciel et la merquant au rythme d'une escarpolettele revenez-y t'appelle. La poésie c'est mourir un peuau fond de la caverneà convertir en motsles aléas du dehors. La poésie c'est vivre à bon escientla chair fraîche des tempêteslorsque le livre replie ses pagesla mèche allumée. La poésie c'est être hors toutà vif à blancau feu de l'occasionet mourir sur le flanc après la mitraille. La poésie c'est grand et carréà contresens des fleurs bleueslorsque les yeux de flanellejaillissent d'un crâne éclaté. La poésie c'est mignonnette et compagniesur le bord de la soucoupeà compter les boudoirs de l'afflictionà cinq heures de l'après-midi. La poésie est tueuseet colérique et monstrueusepour mâter le rebelle endormiaux marches de la déraison. La poésie c'est être autreau plus bas comme au plus hautau coin de la rue telle l'abeilleà guetter le bourdon. la poésie tripatouillepour s'infiltrer dans le manchon de fourrurequand sonne le bétonsous la santiag de l'optimiste. La poésie pleure le divin perdupour enquêter sur ce qui demeuredans la cité aux quatre ventsouverte à la parole. La poésie c'est lettre molleaux lèvres de l'humanité nouvelleà lécher fraternellementle retour vers l'Absolu. La poésie c'est Dieu et pas Dieusans violence sans virulencetoutes lances dehorsen gardant ses distances. La poésie est paresseusequand passe le marchand de sableallégorie des cieux intérieursau service de sa progéniture. La poésie c'est pensersans y pensermais jamais s'agenouillerdevant la prise de pouvoir. La poésie cette rebelletourne autour de soiet détoure la figurine de l'amourdes avances de Narcisse. La poésie manque à l'appelen contournant l'auto-dérisionlorsque le plaisir vous hèlesur un air d'accordéon. La poésie est làsource d'angoisseles vaisseaux brûlésau port de l'astreinte. La poésie c'est le bon père de famillequi furtivementde sa sacoche au verbe hautfait jaillir le génie de la lampe. La poésie c'est moi c'est toic'est ce qui heurte du chefles poutres du grenieren verticalité assumée. La poésie c'est une caressesur la joue du ventlors les larmes de la louveappeler ses petits. 733
Éloigné des romanceséquarri au sceptre divinle carénage des vieilles autosfait la nique aux icônesà travers champstelle flèche d'argentpiquée au cœurque les sapeursretrouvent sous la herse du temps. Sonnailles de tous les joursorgue tenant la note sous la rosacele pas des moinesglisse sous les arcadesà l'unisson du pont-leviscaressant de ses chaînesles pierres usées du porcheà l'approche souffreteused'une claudicante valetaille. Mesurez vos approchesne gardez en mémoireque la main leste de l'entre-lignesderrière l'étroit vitrailde ces feuilles glacéesque le givre a scelléesau vent des pleursde l'enfant épelant l'alpha et l'oméga. 732
Syllabes ébourifféesà l'entrée de l'alléeah! que descendentà toute biseles pas de l'escalier du grenier. Dans mes brasle bébé des rosesau saloir ouverttâte quelques restes porcinsque la marquise aurait laissé. Et puis les voixdes vieilles antiennesétouffées à regretque le frêne des amoursenterre à nouveau. Un chapeau jeté très hautle chapeau d'Indochinevestige sans regretd'un bol de lait chaudsur la nappe à carreaux. Le silence des lieuxsous sa carapace de basalteaffole les blés blondsagitant un mouchoiraux pieds agiles de l'instinct. 731
D'ailes fragilesils se sont recouvertsun matinde brouillards éclos. A la mercides assauts de l'histoireont enfreint de silencela cause perdue. Plongeant vers les basses plainesaux flots d'argent assuméesils grappillèrent quelques baiesle temps de mettre bas. En file indiennesous le sourire de l'hiverils enfilèrent les manteauxsans sourciller. Frictionner le passén'est pas petite affairequand montent des profondeursla lumière de haute intelligence. Ne vos méprenez pasgens des laboursau saccage des terres noirescorrespond la levée des pensées. Allongez-vous sous le tertresoyez l'alouette luluposée d'avoir trop tirlipotéchez les météorites. En passantsous la sangle du poitrailbat la coupe d'ordes promesses futures. Du bleu et du bleusous le fourragela fourche aiguë des vertuscôtoie l'innocence. A remuer la pâte molledu pain pour demainau firmament du jour qui vientun peu de sel sur ta joue. Marie-toi, sois belledévêtue au vent qui glacepasse la lueurd'un soleil d'alliance. 730
Par pans entiersau soir de l'étourderieprirent à partieles gens de l'autre bord. Margoulette et compagnieles malappris comme les bien-pensantsse jetèrent sur la découpedu cadavre des années passées. Był tam les loisirs, les sorties, les mistigrisen sus de l'obligation à gagner sa croûteet tous en furent ravis. La ficelle était grossièreet mal leur en prisde considérer la liberté à tout vacomme raser la barbe gratis. De la Terre et du Cielmontèrent les paroles sages de nos ancêtrespour se démener à leurs faire placede sièges, tabourets et strapontins. Fallait quelque chose à fairede solide, de sensible et d'audibleet d'aimable pour nos semblablesles transparents du Soleil. Un ange passacomme passe la journée des sans-abrisou la pitance sous le nez du chienquand dehors la fête bat son plein. Juste du couteau de grand-pèrecocher la planche d'appelde l'offre de demaincet obligé du dernier limon. Mourir en face du mausoléefût la manière de naître au futurdans l'accompli d'une parole de viele Silence. 729
Allusionà cloche-merleparmi les voyageursaux brumes éveilléespar l'apport de l'aubeouverte au précipité de l'appelque la corolle crochèted'un amour bifidesur le talus encorbelléde nuages à tout va.S'imagined'accords aux épines adventicesla joie de nos rencontrespar l'écarté des doigtsplombant d'un ci-devant mystèreà la pointe d'équerreles masques apposés au clair-obscursur la flèche simagréedes mots se cooptant.Poignée d'herbes fraîchesen remontant de la fontainesur la dalle de basalteque l'ombre signed'une humeur cadenasséepar les bras écartés en surplombse balançant mollementsous l'ombre fracasséed'un jet de lave incandescente.728
kolorowa piłkacalot de l'enfancesous les tours de Merlerozpadać się na kawałkiles amours sans détoursdu Seigneur prestatairede la terre et du cielpour de sanguine manièreembrasser le retour.Singulière écouteque celle des souvenirsmendiants emplis de douleurstraînant endimanchésles esprits de l'airau devant d'une obscuritéqu'écrase par le chantle chœur des promessesensemencées d'un répons.727
Duże przestrzenieprzed końmiannoncent l'étendue de l'amour.Powrót z przeszłoścido wirtualnych okienun névé de lumière.Gwiezdny pył do dopasowaniaw rozwoju naszych źródełles vagues vont et viennent.Tobie, którego błogosławięwitaj poza naszymi cieniamisur les arbres mouillés.być jasnowidzemnaszych obfitych kwiatówaux servitudes abandonnées.Szeroki szmerz rozproszonymi urokamiretenons la brume nourricière.Umówić sięKoguciki z białym kołnierzykiemà l'aube d'un détour.urodzić się, być macierzyństwemwizja na granicy tajemnicyà portée du fusil de la vie.726
Wzdłuż rzeki on ją spoliczkował i rzuciła się do wody.
Najpierw oszołomiony dołączył do niej et ramenée sur la berge.
Rozdzielenie bruzdy położył ziarno! comme l'éveillé se lie à son insomnie.
Puis elle s'était envolée tak, że wahadło jego zegara bądź hojnym złotym wiekiem.
Wydany, ogień skończyłem pożerać myśl mémoire de souffle frais.
Słuchać i trzymaj się ciało czasem zadziwia przeciwne wiatry, zdobyć eter z flotylli ważek niż pieszczota trzcin kaczkowaty chód w czasach głębinowego piękna.
Wtedy rodzi się szalony szorstkość zrogowaciałych rąk które trzepoczące serca chwytają pokryty w zawrotach luster heureuse respiration d'un même combat kiedy przechodzą dzikie gęsi.
Kapie na drzwiun gémissement dans l'entréeun ange entre les planchespasse un bout d'ailepuis le retireo byciule petit garçon sage de l'entresolqu'une bourrade envoya boulerà fond de cale du navire négrier.Si pauvre si sale si tendrequ'on ne pouvait l'entendre sur le pontdans la lumière crue du matinla lèvre sèchedans le dépliement des voilesun claquement secpuis un autredans l'élargissement des plaiesque le sel cautérisait.Je la garde ma sœur du Danubeaux cris retentissantstels trompette en offre abondantepar les travées de la sourceaux cintres de cuir marqués au fer rougeloin des larmes remontantesà la merci du sans-souciprélude à l'alternancevolets de cristal dépliés prêts à l'envol.724