Tes mains de neige teintesà la closerie des lilasont bâti la cheminée des forgessans un cri sans un souci. Le sourire laissé en bandoulièresans que le bât blessel'âne de Cucugnanet l'âme des parents. A friser l'espritdes calques d'antanil est un atome du présentpris au piège d'un carcan. Se dandinentsous le velours des lauzesle prisme des accords vertébrauxdes laudes délicates. Au matin de juinmalin de bisous douxavec toi sans que vienne la peursous la calluneun scarabée dorélustré de nuits passéess'est glissé en tendressesur ton palier de fils vierges. 816