Stylet du haut des cathédrales À la pierre tombale feinte Tendre vertu À rentrer au Point du Jour Par la fente de volupté.
Il est du monde Que frontière entre les vivants et les morts Délice de la Goule D’où viennent les moineaux Vraie poésie de la lumière.
Main aux herbes courbes Ensemencement jusqu’à sa propre consomption D’une vigueur altière À portée des feuilles sèches Cingle une dernière voile.
Chercher n’est pas trouver Le livre à la sueur d’encre Qui par nuit de septembre Allumera un dernier feu Éclairant les yeux mouillés de l’aube.
À se taire plus longtemps Les mains pariétales Gagnent la pelouse sage Devant le fleuve de boue En toute subtilité.
Bruits tout partout Du Maître des écritures Apposant sa patte d’encre Sur la logique dépouillée D’un éternel enlisement.
Lovée dans sa conque marine Le vide stylisticien Avale la contrée aux flocons de neige Part intangible de sa légitime passivité À boucler bas la ceinture des instincts.
Battre campagne À fleurs de lys rabattus Engage le bougre à rallumer la flamme Contre la pierre froide De son originalité.
Ombres et lumière s’enlaçant À la veillée des échanges Je saurais être la main miraculée Sortie de terre Terrassée par la musique des orgues.
Du trou la main se lève Doigts et ongles enrobés de glaise Vers la fleur de lotus S’efforçant de percer les nuages Aux marges de la grâce.
Sur la paroi Dansent les ombres de la préhistoire Traits lancés contre le mystère À ne pas mourir trop vite En ces temps de rêveries prononcées.
Nichée de mai Cadavre exquis tombé sur la pelouse Les branchettes ferraillent sèches Jusqu’à l’ivresse de renaître Au jeu des particules lumineuses.