Viens … Laisse-moi t’imaginer à mes côtés … J’attendais ce moment depuis si longtemps … Qui peut le plus peut le moins … Je te vois comme un roc au milieu de la végétation … J’ai besoin que tu me rejoignes … Tu sais j’irais à Lérins disperser ses cendres … On pourrait se revoir dans les Calanques … J’aime passer ma main dans tes cheveux … Caresser tes genoux … Regarder le soleil se lever ... Prendre le bus des écoliers … Pieds nus sur la grève … À pleines mains rassembler les étoiles … Le train passera dans un tunnel … Comme avec Guillaume Apollinaire … Sous le pont Mirabeau ... J’entends les enfants qui pleurent … Je me lèverais … Je les rassurerais … Et quand je reviendrais tu ne seras plus là … Plus haut plus fort … Je t’attendrais en gare de Saint-Flour … Pour aller te rejoindre à Saint-Chély … La vague ib lub sij hawm dhau Le pourvoi Se rappeler Le bruit des boggies sur les rails Le son de la flûte des vertèbres Comme un cœur tracé sur la vitre embuée À voir le paysage défiler Sans que tu reviennes.