Je peux et ne puis

Quelqu’un à rencontrer
Par une journée de pluie
Sur la longue échine des monts
D’un ciel griffé par les nuages
Je peux.

Je ne puis
Me détacher des éléments
Au seuil d’une tempête
Sans plonger dans les douves noires
De la frise ciselée et bouclée.

Je peux
Sur l’herbe des bas-côtés
Fatigue absolue
Faire remue-ménage
De mes bagages.

Je ne puis
Déflagration odorante agissante
Effacer le ruban rouge et blanc
D’accès à l
'exigence du mot
Dès souveraineté atteinte.

Je peux
Habiter la ville
Où bleuit l’asphalte mouillé
D’un dernier voyage
Caressé par un raclement de gorge.

Je peux
Déambulant sans repères
À même la bonne voix des anges
Plonger au réticule d’une éclipse
Les floches de l’enchantement.


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A vaiiho i te hoê pahonoraa

Eita ta outou rata uira e nene'ihia. Ua tapa'ohia te mau tuhaa i titauhia *

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