frimas

 De la brume givre les sapins   
qu'accompagne le requiem des jours qui passent
antienne redoutable .

Joie des croque-mitaines
gelant le bout des doigts
qu'il fallait réchauffer contre la salamandre
de cette douleur pointue qui vous assaillait juste avant que la classe ne reprenne .

Un pic d'antenne à la vie
les ondes en sauvagerie par dessus les vagues blanches
de la crème givrée sous un soleil d'hiver
par un froid sans appel .

Un froid de cadenas fermé et accroché au pont des souvenirs
le lendemain de cette traversée du pont des Arts
haut le cœur des amours mortes
transfiguration des émois
en marche vers les Tuileries du juste ordonnancement
le paquet de tracts dans le sac
pour de main en main
joindre le geste à la parole
et habiller de papier les marbres nus du parc
en abscisse de cette trajectoire
de la moire à la victoire
espoir courbe des lendemains qui chantent .


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A vaiiho i te hoê pahonoraa

Eita ta outou rata uira e nene'ihia. Ua tapa'ohia te mau tuhaa i titauhia *

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