Sirotant un diabolo menthe
de grâce solaire pigmenté
sous le chêne
de Vincennes
je suis venu, de passage
et je partirai, de passage
sans que le merle me hèle
pfut ...
juste une trille
juste la note juste.
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Categoría Archivos: ar je̲ya 2019
'Nar 'rede inmensamente mortal
La levée ultime
d'un corps de grande taille
augure mille maux
à celui qui la pratique.
Il se pourrait
que l'huis grince
que l'inclinaison froisse la satinette
que les clous cèdent.
Alors
devant huissier
posons les scellés
arguant d'une mauvaise passe.
Pour
silence advenu
le saint silence des agneaux
élargir la draille.
Puis se rouler
en l'herbe du matin
d’une rosée parfumée
au sourire immensément mortel.
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Le temps s’ouvre au silence

Ar pa ar gi xoki ja ar silencio
Revolotean ya tu̲xu̲mu ar nt'u̲tsa̲
Pungagi bi nde 'bu̲i esperando, Xija.
Ñäni jar 'ñu
Pulgares mañä
mon ami d'enfance
ar perdió, Ma mu̲i negligencia
ja ar njot'i salidas
Hontho autobús escolar,
'nehe jar su̲mänä Santa,
nthogi ndi ngú ar Marius.
Néna atracó
ja yá mejillas enrojecidas
Ilumina ya cedros
Mástil proa oriental
torcido
Jar memoria ya navegantes fluviales.
Fotos de Brihat
jar paredes pálidas
Ts'o augurio, limón jar mäs xi hño ár gala ar ndomingo
frunció ceño ko entusiasmo
Hä ar ntso̲ni da da̲mbi
pa da 'ño dehe mañä
Ar habituación erudita
ar 'nar arte consumado.
Ar carro desvencijado
zi ar 'ñu ascendente
ar polvo
Entre ar Calvario ne ar cementerio
ehe'bu̲ atrás
trotaban ya bätsi
ja yá voces estridentes
Ndähi mar nxa
Xtá ladera ar LA
Ho revolotean ya buitres
Bí inmersión ar depredador
ja ya cavernas negras
suintantes d'une eau bleue.
'Me̲'ä ir retrocesión
Jár xu̲tha ya movimientos,
Ar promesa,
Giro ya caras
propuesta ar horizonte
dätä yá da̲
Congelar ar ko 'nar 'wäi fresca
Festones ar tsibi
Ja ya puertas ar olvido.
Bajó ya rieles ar tsita
'Naxtu̲i ar ts'ints'u̲ tsibi
ma'bu̲ ke ar auricular ar tambalee, habría habido
Däzabi cubriendo nuestras huellas
'nar emulsión
Nuestras vidas bulliciosas
ar nga̲tho mi llegan
abundantemente dispersos
ja ar arena nxo̲ge ar 'bospi t'u̲ngu
ar nuestras vidas.
487
L’ange des neiges

Flocons de lumière
aux tendres fenêtres
que la famille épouse.
Brandons de feu
jaillis des profondeurs
que le cri de la chouette fige.
L'Ange des neiges
hors du sol aride
pleure son passé d'offrandes révolues.
La Ronde de nuit
yeux brouillés barbes effilées
guette les âmes errantes.
En lisière du gouffre
les morts revenus de diable vauvert
pigmentent d'étoiles
le rire des enfants
que notre main
à la sortie du drap caresse
dans le lange du nouveau né.
Voici le temps
voici la voie frissonnante de poussière
sous l'ample voile mariale
au mât d'ambre Baltique
cliquetant de ses os décharnés
l'ordre de poursuivre le voyage.
Voix de marins
entonnant dans la tempête
mains glacées
figées au bastingage
un flot d'invectives
que le vent dissipe.
" Vers le sud ! "
entendis-t-on
quand la flèche acérée
décochée cordes vibrantes
gicla tel l'éclair
dirigée là où renaître
vers notre finistère.
486
Éclats de lumière

Éclats de lumière
glissade de janvier
que griffent les branches
de l'étrange équipage
la rousse lune fige
œillade embrasée
l’arrivée de nos rêves.
Double hérésie de la contemplation
bras levés
en limite du déclin
s'effacent les marbrures
du matin le malin
aux sourcils enrhumés d'étoupe.
Fors l'espoir
les brasiers se repaissent
des coulures de l'esprit
aux rives surpeuplées.
A grand train
les cris montent des ravines
sous la voûte piétinée
aux semelles d'argent
des journaliers d’antan.
D'étranges fenêtres
aux vitres éclatées
élargissent le sourire
de l'Ange mon frère.
Couchés sous le dais
en retrouvange nouvelle
les hommes aux semblables étoiles
rassemblent les nuages
épanchant leurs liqueurs
comme on panse
de laine et d'aiguilles
dents serrées
les vagues
dentelles des mers éternelles.
485
soudain un bruit mate
Soudain un bruit mat
fins entrelacs ~ rien
le passereau passe.
476
gouttelettes déposées sur la vitre
Le soleil
finement ourlé
aux montagnes jointes
propose ce bel oiseau
aux lèvres de l'amante.
Gouttelettes déposées sur la vitre
les brumes du lac
soulèvent le jour
amant missionné
pour la litanie des délices.
Se joignent
et sèment à tout vent
tourbillons de lumière
les traces de vérité
vers la montée soprane.
De ta voix
ourlée d'une clarté de neige
au carré des cairns
en lisière de forêt
allons main dans la main.
484
( dessin et son poème de René Barbier )
sous la feuillée en lumière
Sous la feuillée en lumière
culture du silence ~ passe
le cerf aux bois dorés.
483
celle qui reste jusqu’à la fin
Celle qui reste jusqu'à la fin
sans casser le fil ~ la beauté
dessous c'est de l'or.
481
Un soupçon de quelque chose

Un soupçon de quelque chose
aller vers la table ~ d’encre
le calame crisse.
482