hêtres et peupliers

Roc éclaire la hêtraie   
de si majeures entailles   
que se glissent langues et papilles   
au frétillement acidulé.      
 
Le vent morigène   
par la fluidité de ses ourlets   
la parole sagittale   
des danseurs de l'aube.      
 
Trilogie élégante   
de l'arrivée des druides   
par la coursive des fontaines   
en robes de couleurs parés.      
 
Il n'est de regard posé   
sur le bruissement quincaillier   
du feuillage peuplier   
que celui du silence.      
 
Mains bleutées   
contre ta poitrine blanche   
aux vaines tendances à l'arasement   
n'augure de bon   
que le souple émoi des âmes et des saisons   
au pas camarade   
de cet élan de bon aloi   
dont nous ferons la paire.      
 
 
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A vaiiho i te hoê pahonoraa

Eita ta outou rata uira e nene'ihia. Ua tapa'ohia te mau tuhaa i titauhia *

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