
Au Paradis Il y a de la bonne presse Avec des livres en papier Et des bonbons de porcelaine Pour plus de béatitudes encore Que de simples écritures Et tout ça à la barbe de Dieu Ce Convenu. Moi j'aime les buissons ardents Et puis les corons autour des haut-fourneaux Aussi quant à Micheville Les rails s'entrechoquent Cela me conte la mine et l'usine Et leur musculeuse ardeur A écrire en lettres pourpres La sueur et la souffrance. Votre écriture n'est pas la mienne Je compte les bouses en fin de foire Solitaire parmi les prisons de fer Pour aller quérir le Petit Prince Poète Derrière les jupons de la ruse féminine Qu'il convient de circonvenir En substitution de l'attraction terrestre Vers davantage de réalité. J'ai monté les escaliers de la butte Puis descendu aux catacombes A déguster des alcools forts Le huitième jour de la semaine En tapant comme un sourd Sur le tambour en fer blanc Au milieu du cuir et du plomb De mes amis de l'ombre. Les mots Des cris d'enfant L'estomac Une outre pleine de sentiments Le visage Criblé de tâches de rousseur A coups de détachements J'ai fait fi de la grande vie. La marelle a fait place Aux chemins vicinaux Esméralda m'appelle Par le chas de l'aiguille Pour que j'aille siffloter Un air de la Renaissance Sous les étoiles Du berger de mon cœur. 1032