A feuilles disperséessous l'auventen sortie dautomnele sourire se fait miende ce qui est làmon amile reflet de l'appelce reflet à l'intérieur de moima vulnérabilitésans que personne soit làsans être sauvéà demander calmementaux herbes rabattues par le ventd'accueillir la vieavec la foi en soidans la bienveillance de l'instantpour avançer sans se battreavec légèretéparmi les prairies de l'oublioù tout est déjà làgracieux oiseau blanclibre dans son ascensionà la joie, l'amour, le partagelissant les tuniques blondesd'une lumière obsidionaled'après moissonoùse voir uniqueet si avenantse sentir prêten quête d'une parentèleen évolution de soivers la juste demeured'un cheminement d'âmesans croyancesans souffrance. Être le maître à bordde cette énergieoù elle couleavec douceurpassent les heuresà toujours être la réponsesans exigenceanimé du désir d'enfanteren intégrationà la sortie du tunneldece point si petitcette bulleintensément pousséevers la vision ultimesi vous ne dîtes rien sur moi . 679
Surgi d'entre les fourrés la pelisse rousse sur le dos une peau de blaireau à la main l'homme d'avant-garde.
Accroupi tout en avançant par petits bonds ses grands yeux tournés vers le ciel il était la nature vivante.
Une charrette passa granulant quelques graviers un fouet claqua le cheval se cabra. Au profond des chablis l'émoi fût grand sans un cri l'aigle s'envola.
Passa alors le maître des chaumes l'embaumeur des solutions feintes le traîne-misère des rassemblements l'esbroufe de nos campagnes.
Fallait s'émouvoir, se congratuler se tenir sur la pointe des pieds en se poussant du coude afin d'être là, sur la photo.
L'homme à la peau de blaireau se redressa brassant l'air de gestes mystérieux tel un sémaphore en sortie de brumes.
Il revenait chez lui après une longue absence en bord de chemin un large sourire trouant sa barbe.
Frère des hautes herbes sois le papillon furtif le joli hérisson qui m'attire le cerf et le sanglier au profond de l'âme la venue d'une tendresse parmi les fruits rouges de la haie à rassembler nos habits du dimanche pour chemin faisant étirer les fils vierges telle crépinette sur l'ouvrage de fin d'année.
Visage émacié du jeune hommeau sortir de son éducationdéjà apte à saisirle contagieux imbrogliodes amoncellements de la connaissance. Et en effet il connaît le mondele jeune homme au visage émaciésans yeux, sans mains, sans jambes mais bouche fermeil capte l'au-delàlui le gardien du dehorset dans son for intérieuril est capharnaüm des accumulationslui le récipiendaire des turpitudes et des passe-droitsau nez et à la barbe des anciensil est le plus habileà combattre le jugementlui l'ingénieux à la destinée zigzagantele rouleur de rochersaux sources propitiatoireslui coupable de brigandageil offre sa vie par son supplice indicibleque s'emploientles faiseurs de rêves, les poètes, les mystiques, à ne jamais se méprendre sur les foudres célestespour s'entaillant le ventre une nuit ultimeêtre foudroyé par son ombre chaude. Calme et ivresseun masque gît devant nousriche en sa mythologie avéréeun masque d'accueil des reconstructionsoù rassembler les fragments de ce corps épars. Ô épouse sœurmême s'il me manque le sceptrej'ai interrogé et amorcé la vraie viecelle de la loi des bullesque seuls atteignent chamanes, poètes, prophètes, "cordeliers" et "bouclés" - (les tenants de la théorie des super cordes et de la gravité quantique à boucles) tous adeptes de l'espace lacunaire des eaux retirées. Il n'est de plus grand videque le chant des nuagesfenêtres ouvertesnous les oiseaux du verbenous les remueurs de la force de l'envol. 177