Ar caudillo ar bi pa̲ti ja 'nar príncipe xi hño .Gi thogi ya doblesEntrega ar reclusa ar tsibi jar caja ya 'ñu t'öhö .Dudando 'nar nt'ot'ise̲ ár visiónbí pone anteojeras ja yá pura ya ji .Posibilidad aceptada 'nar rebaba revela 'nar azul diáfano .Acelera imperceptiblemente ar caída Occidente .Xí cerca de ar enormidad ar 'befi nguu mi pe̲ts'i ya delante .Cruza ar rejilla ar espacio celeste .Ja ya márgenes jar ximha̲i ,ja ar manada ár talleryá gestos capa ne espadaDoma ya escrotos .Xí poblado ya menhires .Ya 'nandi ndu ts'e̲digiyá da̲ ar minecillofertilizar ar pereza ar mente .Ar ardiente digital colocado ya bridas ya cerraduras .Ar atalaya ar atalaya ,inmóvil jar ár espera .Gi firmä furtivamente 'nar espasmo taurinoSesgo ya 'bede ar hmä .Ge ar científico forense inflexiblear infinita jár nthe̲gi ja ya combinaciones .Gi xoki ko 'nar hachaAr yoho ya 'nandi bendecido ko ar rubiedad ar anxe̲ .Ja ya rostros llorados ya ruptura ya aparienciasAr ardiente ar vándalo ja 'nar demanda bárbara .Corteja ar nt'axu̲nwani saliva ar semejanza .Ja ar hmi cuentas mica barataDescama una y otra xähmä ar risa ya átomos .Nu'ä xí visible ar Apocalipsis ,Nu'ä , Ar bädi da̲ vidente .Ofrece ár rostro ya inquisiciones estetas Nu'ä , Artista ya lágrimas inmediatas ,Ar entucleur pendiente .Ne hä ar descubridorja yá celosías tachonadasGi kopya oscuridad ar claridad,Mente , ga̲tho xi llamas ,yá da̲ ar nxu̲ni ,ma aliento mpothe bisonte ar pensamiento ,ngu ár mu̲i impecablemente distinguido Beau ,komongu ar margen 'nar he̲'mi manchado oblicuamente ya ji .Ya persianas bí cierran ar golpe ,Estalla ar mfats'i dualidades ,'Nar destello ar nzaki proclama deslumbramiento 'bu̲i Kwä ,ar polvo nei jar rayo ar tsibi ,Nga̲tho confluye ja 'nar verdadero deambular .Saliendo ar oku̲xido ja ya Errantesar somete ar trampolín ya siervosNu'ä , Ar ma̲jä ar exilio . ( basada 'nar obra JC Guerrero )
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Devenu très
jeune orphelin de père et de mère, il fût recueilli par un oncle d’Epernay .
A treize ans il
travailla comme souffleur de verre .
Avec sa
femme Lucie, ma grand’mère, ils eurent cinq enfants, dont l’aîné prénommé Jean
devait décéder durant sa première année .
Après la Grande Guerre il fût
embauché au Métro, à la RATP,
où il restât jusqu’à la retraite.
Lui l’enfant des
Ardennes descendu en Champagne était devenu parisien.
Après avoir
habité rue du Chemin Vert à Boulogne, durant les années trente le couple et ses
quatre enfants déménagèrent boulevard Murat, dans un grand appartement qu’ils
durent abandonner pour faits de guerre , après le bombardement des usines
Renault toutes proches qui endommagea l’immeuble.
La famille fût
relogée rue de la Corrèze
près de l’emplacement des anciennes fortifications dans le XIX éme
arrondissement .
C’est là, rue de
la Corrèze,
que je fus impressionné par un camion poubelle tombé dans une gigantesque
excavation qui s’était ouverte en pleine chaussée .
J’avais peur de
ce grand’père qui me faisait les gros yeux et me grondait .
Comme cette fois où j’avais déchiré le papier peint de la salle de séjour en petites lanières, cette pièce où maman devait accoucher de ma sœur le 13 février 1945 .
J’admirais le
carillon Westminster qui sonnait toutes les demi-heures au dessus du fauteuil
de grand’père .
Car il était
souvent dans son fauteuil, pépé Danube, comme je l’appelais parce que la
station de métro la plus proche était Danube, ce qui me permettait de le
différencier de mon autre grand’père, pépé Frugères .
Et il était dans
son fauteuil, pépé Danube, parce qu’il avait mal aux jambes le 18 mai
1955.
On devait
d’ailleurs lui couper une jambe peu de temps avant qu’il ne meure .
J’étais allé à
son enterrement avec mes parents. Au retour du cimetière dans le bus qui
nous ramenait porte de Pantin, j’ai ressenti la présence de pépé
Danube. Cétait comme s’il me faisait part de choses importantes que je ne
comprenais alors pas ; ça m’avait donné des frissons et une trace de cet
événement demeure aujourd’hui en moi. J’avais alors neuf ans , et je n’ai
jamais plus oublié sa présence d’homme bourru avec lequel je n’ai pas pu échanger
.
Sur les photos
il a un bon regard dans un visage aux traits doux, lui le taiseux qui néanmoins
pouvait entrer dans des colères qui me terrifiaient.
Ici, il est
photographié à Jouy dans l’Eure , avec son gilet de laine et son éternel béret
qui cache sa calvitie il montre une attitude affable devant la maison de Louise
, la sœur de sa femme , Lucie ma grand’mère , et de Léon l’ancien garde chasse,
mari de Louise .
Quelque temps
auparavant, au retour des grandes vacances passées comme chaque année à
Frugères, nous étions rentrés par le train, maman, ma soeur et moi, au 75 rue
Saint Charles à Grenelle.
Et là, surprise
! Le papier peint de notre cuisine, qui était en même temps salle de séjour et
salle de bains, avait été refait. Et c’était mon papa qui avait fait ça, et il
l’avait fait avec son père, pépé Danube.
La pièce irradiait de soleil en cette journée de fin d’été ….. et encore aujourd’hui une lumière persiste à cœur joie.
Ar ndähi sopla , Columna vertebral nza̲bi , Canta 'nar lugar Ar ts'ints'u̲ ar tse̲nthi abraza .
Hingi di olvidaré , Hingi di olvidarás , pa ga̲tho Da uni ya di jamädi ma mi ga gi 'bu̲hu̲ erradicando, Nugu̲je, ya 'na̲ku̲'ye ar liturgia pa hingi caer jar ts'o̲e ar cuenca , inhalar olores ar hñuni Japi queso cabra japi col Japi reille, japi higo Interpretando a Colin Maillard ar 'nar fosa nasal jar ar ma .
Ar permisible gi ñö ra ma hä xkagentho nä'ä 'nehe ar pa rezagado Ar mango ar levanta jar confianza ja yá 'ye̲ ar Charlie, David, Ahmed pe nä'ä 'nar ráfaga tsibi Kalashnikov to borrar , Mascarada irrisoria , Oscura ndi zo̲ho̲ ya terrores da bestia ar asquerosa ar hu'ä ma Fumar fosas nasales ar entrepierna xi xogi engullendo ya profundidades ya entrañas nuestras suaves irresponsabilidades .
Ar ora nthätu̲wi 'na ntsuni ma'na ja ar azul HMUNTS'UJE pliegues , pa ga japi 'nar 'rede ndomingo Bi thogi ja ya oficiantes jar 'ñu grava Desfilando ko pasos medidos Jar lugar mfädi xí , belleza , amar , Xi hño compartida, Ma'bu̲ ar nä'ä numinoso , ja ar incandescencia ar transparencia .
Ce matiny'a plus d'essence dans le manchon ,la cendre est froide ,on aurait mis de fausses fleursque l'effet en aurait été plus fumant .Suffit pas de se lamenter ,y'a aussi un combat à mener .On lutte , on se bat .Mais contre qui ?contre quoi ?Je me bats contre Pierre ou Jacques ,alors que c'est moi qui imagine des tas de choses les concernant .Je me bats contre le monde ,mais pourquoi couper la branche sur laquelle je suis assis ?Je me bats contre la nature ,mais pourquoi combattre ce qui me nourrit .Alors que la vie est làtelle cette eauau goutte à goutted'un clepsydre en déséquilibrele verre irisé par un soleil armorié ,tel ce sablierqui grain à graingrignote le temps du conflit .Tout combat semble dérisoirecar rien n'arrête la vie ,aller de l'avant ,contourner les obstacles ,marcher ,monter ,descendre même ,pour remonter , riche de l'épreuve rencontrée .Ne jamais forcer le passage ,pas même forer un petit trou au creux de la mémoire .Et ma cigarette toujours pas allumée ...( Photo prise d'après une œuvre d'Elianthe Dautais )218
Gelures sédimentaires sur ta peau d'ébène ,l'orage requiert le son et la lumière .Danse de l'eau et du reflet ,dévalade des textures ,généalogies entrecroisées ,les connexions se font .Regard aigude l'homme déjà-là ;en réceptiondes signaux scientistesque son ego exige .Conscience élargie ,vigilance et porosité ,fine lamelle de l'instanténonçant la parolele temps d'une caresse nocturne .Cette volonté en ascendance ;révélation de l'imagedu bromure en son bain .Eveil de chaque fibreen l'arc en ciel du tissagehors du glacial détachement ;ultime écoleoù le pas des attentesfléchit le douteet ravit le sens nouveau ,trace unique ,musique d'antan ,la lila des nuits fragiles ,bulles de savon ,chapeaux pointus ,baguette magique ,pour étoiles de tes yeuxrévéler le dialogue avec l'invisible .219
En nécessité du hasard ,sans linéarité ,sans que l'étiquette ne soit collée ,il n'est de plan ni de loipour cette occupation d'espace ,nous les immémoriaux ,à se bander les yeux devant l'évidence ,de coïncidence en coïncidence ,soulever le voile de signes et de paroles mêlées .Au jardin des délices ,Isis nue ,Isis la décisionnelleque la discorde fait renoncer au cheptel ,Isis la toute belle ,la striée de nos rêves ,la captatrice des correspondances ,l'enjoleuse cosmique ,la chuchoteuse à l'oreille des sourds ,la femme faite lumière ,en perpétuel chevauchementdu souffle immémorialque le grand arbre propose ,arbre dévolu ,arbre du bout du monde ,arbre élevé dans la métaphore ,fruits de l'indécision ,fruits replets du plaisir à venirs'écoulant , fleuve d'un tempsentre les récifs du vrai ,le long des golfesde l'ouverture au divinque le fauve proposedans le frémissement de ses moustaches .217
De ce vouloir saisir , de cet effort à prononcer ton nom , de cette insistance à te prendre pour une évidence , de ce tourisme sur les lieux de naissance , de cette absence d'outils grand'parentaux , de ce gorille au phylactère , Sylvain mon fils, parlant bas , avec des mots surgis d'une trompe d'éléphant , de ces brisures entre les objets , de cette chasse faite aux propos disjoints , la porte s'ouvre , révèle , organise , exalte le monde chaotique des grands chevaux de la présence . Furtive intervention des intempéries liquides et solides mathématiquement enclines à la levée du sens . Il fût un temps de présentation vivant et fécond , brindilles et herbes sèches sur le revers du veston , devant le portillon des réalités lieu du corps de chute , lieu d'élévation , lieu de joie au-delà de l'oubli .
Vivre en intensité au collège des cœurs serrés , branchies ouvertes , reflet des âmes en instance d'élévation . Il est des plages couronnées de méduses , de plaintes jointes , l'orbe sacrée laissant passer la main hors des palmeraies grasses . En cette attente , inmóvil , être présent à la première heure du soleil claquant sa démesure derrière la roche aiguisée faite selon le soubresaut de la naissance . En harmonie s'accomplir , ne plus puiser de nos mains gantées aux sources des donateurs , être le vif , l'écarlate , le sans regrets , le radical sur la guirlande des instants . Écartons le paysage , soyons la trace unique au centre des attentes , soyons cloche de bronze à la volée portant parole sur les champs de terre grasse , soyons le service sur l'aile du phœnix .
Ce qui dépasse l'homme en bout de vie , une presqu'île . Avec pour isthme ce que nous sommes , homme fragile , en nos atours de sciences , d'art et de spiritualité mêlés . Etre homme parmi les hommes , humus de l'homme à naître , dont les racines plongent en nos vicissitudes , nous , les errants , les pauvres faisant généalogie , pour pas à pas , de posture en posture , se hisser vers l'accompli à grand renfort de fifres et de tambourins nous , les matamores de l'ordre établi , les estafettes de la horde émotionnée , parés des plumes du mimétisme . Il est un temps si proche un temps sans peur un temps d'au-delà notre temps qu'arpente l'homme nouveau en sa vie pensante apte à être au-delà de notre minéralité , de notre animalité , de notre historicité , une conscience aux signes propitiatoires , un graphe de l'Inconnaissable .
Vieillir enfinet que le vent me viennefrais sur la nuque . Qu'importe l'âgepourvu qu'on ait l'enfance , qu'importe les chemins parcouruspourvu qu'on ait la vision , qu'importe le corps en faiblessepourvu qu'on ait de la hauteur , qu'importe la dépendancepourvu qu'on ait la maturité , qu'importe de ne pouvoir gravir l'échelleparce que nous sommes échelleavec cette liberté de se relier . Ouverture et douceurd'une paix parée de pas menusautour de l'étang où tout repose . Vieillir enfinet que le vent me viennefrais sur la nuque . 213