Une pierre dans le jardin Pour un tout pour un rien.
À la patience il y a résonnance De s’attrister de rayonner.
Nuages et pluies Brumes et nuages Ont accompagné le cortège À l’entrée du goulet Au son des voix Que la mission En lamentations Ramène à la maison.
Point de fil rouge Par les portes entrebâillées S’élèvent les musiques célestes Toutes assurées Déchirées même S’efforçant alors De faire rien De la non-attente.
Large est la baie Disposant à l’horizon Du double royaume Des anges et du vent Rejoints par la parole Faisant briller les cristaux De la source même Où lire et relire la signification des mots.
Ô vertige Du chant de la pierre Le bouquet de couleurs avancé Ouvre les rochers de la profondeur Des immémoriaux battements de cœur Faisant nature De la paume ouverte Sur le vide médian.
De contact il n’est Que le destin qui en découle.
Surgissent les tendres souvenirs De la baie des martyrs.
Indélébile demeure de la nuit Ruissèlement des visions Au plus grand des promesses Naît le souffle parturient Que la nature présente Fulgurances et pulsions humaines Évacuées à larges coups de brosse Au toucher clair de l’aube.
D’ondes et de particules associées L’impermanence extrême recueille les effets.
Donner à découvrir l’ossature du réel Rendent les larmes suffocantes et rebelles.