Pensée légère Sans y croire Que les airs se démodent Hormis les chants d’oiseaux.
Se permettre D’affirmer le trait d’humour Sur la terrasse de pierre Hors la vastitude du jargon. Point de réponse à apporter L'allégresse est paradoxale LQuand au soleil Il est la bonne humeur de la journée à venir.
Attendre que cela perce Prière élevée jusqu’aux cintres Des poésies de l’âme La main trahissant une inquiétude.
C’est beau ce fabuleux récit sous les pieds Raclant d’une voix ordinaire Le sens de la vie Tant que la pelouse ondule.
Rien de plus étrange Que le naufragé de l’éternel Dont un simple geste Approche le débris à quoi se raccrocher.
À deux l’absolu se partage De toute façon on ne s’en servait pas De ce carrelage aux angles vifs Où renaître à chaque sortie d’école.
Sourire pour s’entendre dire Que demain ça ira mieux Que toute délicatesse est clé de voûte de l’infini Quand la fontaine de la Hount persiste.
Les jours sont comptés Le progrès impitoyable Balaie le cliquetis inquiet du résistant Dans le boqueteau mouillé de fièvre.
Par la fenêtre un rire Une seconde que cela dure Dans l’indifférence de tout un chacun Au retour du marché.
Mésalliance du regard et de l’écriture Où même de penser est sacrilège Pour les moineaux friquet Que la quête enflamme.
Un grand musicien viendrait jouer du piano Fugue en bottes de clarté Déambulant par la coursive Soupir léger au port altier.