L’œil de terre

Œil de terre
À l’iris végétal
Vous étiez trois dromadaires
À portée de regard
Broutant quelques touffes d’herbes sèches
Au milieu de la caillasse.

Ni ange ni séraphin
Ne chantait dans l’orbe minéral
Le silence exhalait un fumet lourd et sanguin
La lumière plaquait la chaleur
Au ras du sol
Vibrante comme frisure mouillée.



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