
Je suis mort et né de toi trappe des énergies souterraines soulevée vers la lumière blanche pour faire face avec l'Autre préciser le voyage vers soi au temps des feuilles d'automne en reflet sidéral du permis de tuer quiconque résisterait à cette pulsion première la Désirade ceinte des échos de la nuit ceinte du chant de l'Univers approchée hors sens au pré carré des courtisans à se faire voir du Souverain de l'Unique empreints de cette félicité que nous avions imaginé affectée d'une errance éternelle à mener la séparation d'avec les tourments violents de l'édifice mémoriel au passage de l'Appel où bloqués sur le roc ultime mêler le sang des endeuillés hors des tergiversations pour jeter loin très loin vers l'horizon de la Grande Entrée l'émotion cachée davantage hurlée que parlée d'avoir survécu par delà les Visions célestes à cet arc-en-ciel des formules pariétales inscrites dans la caverne du mariage sacré aux sources de la Contemplation. ( peinture de Frédérique Lemarchand ) 1085