
Silence pattes de mouche sur ton visage faisons la ronde agreste et vigoureuse sans que les pensées viennent en cette fin d'été surprendre le tourniquet aux amours des prudes damoiselles. Silence sans brusqueries se calent les derniers bruits du tracteur sur le bouzillement des mouches que le soleil agence à découvrir l'embrasement buées des brumes d'antan d'une douce jouissance. Silence les yeux clos pour le pépiement d'un oiseau tout prêt de caraméliser la casserole élaborant en fin de partie la mesure du temps à l'aune d'un hors d'œuvre recevant signe du ciel. Silence et plus de mise à l'écart pour la fleur fragile sortie du vase sans flagorneries en tombée de nuit quand passent les bernaches sur le frisson des polders. Silence-les-saules fera de beaux enfants aux mucilages organisés en profondeur de terre du serpent à l'oiseau l'homme de foi en connaissance de l'intérieur. ( Peinture de Michel Bole du Chomont ) 1055